« La violette est entre le chaud et le froid. Cependant elle est froide et pousse à partir de la douceur et de la légèreté de l’air, après l’hiver, quand l’air commence juste à se réchauffer.

Si on a mal à la tête, si des cancers rongent les chairs, ou si on a des ulcères, quels qu’ils soient, sur le corps, prendre du suc de violette, trois fois moins d’huile d’olive, autan de graisse de bouc que de suc de violette, faire bouillir le tout dans une marmite neuve et préparer un onguent. […] D’autre part, quand un chancre ou d’autres parasites rongent un homme, passer cet onguent sur eux et ils mourront après y avoir goûté. »1

Les propriétés

  • Anti-oxydant et cicatrisant
  • Anti-inflammatoire

A utiliser : Pour la cicatrisation des plaies fermées, pour une peau plus douce

Comment fabriquer son baume à la violette ?

La préparation se fait en deux temps :

  1. Le macérat huileux de fleurs

Cueillir les fleurs au début de l’éclosion le midi. Déposer les boutons floraux dans un bocal en verre. Recouvrir les fleurs d’huile d’olive bio de 1ère pression à froid. (L’huile d’olive s’oxyde peu et résiste à la chaleur.) Fermer le bocal avec un papier Craft troué.

Laisser macérer au soleil pendant 3 semaines. Remuer deux fois par semaine avec une cuillère en bois. Au bout de 3 semaines, filtrer et conserver le macérat huileux dans un bocal en verre à l’abri de la lumière.

Possibilité de rajouter quelques gouttes d’huiles essentielles pour une meilleure conservation, par exemple l’huile essentielle de géranium rosat.

2. Fabrication du baume

Au bout de 3 semaines, filtrer le macérat huileux. Peser le macérat huileux. Ajouter de la cire d’abeille d’une quantité d’environ 11% du poids du macérat. Faire chauffer au bain- marie jusqu’à ce que la cire soit fondue.

Ajouter quelques gouttes d’huile essentielle lorsque la préparation est refroidie mais avant qu’elle ne fige.

Mettre en pot. Placer une étiquette avec le nom de la plante, les ingrédients utilisés et la date de fabrication.

Conserver à l’abri de la lumière.


  1. Sainte Hildegarde, Physica, le livre des plantes chapitre 103. ↩︎